mercredi 3 mars 2010

El Tajin: notre dernier site archéologique

Ma communauté se remet de ses Jeux Olympiques?
Encore des beaux châteaux, nous direz-vous!
C'est celui d'El Tajin, le centre culturel de la civilisation totonaque (je n'en sais pas beaucoup sur les Totonaques) que nous avons visité le 27 février. C'est dommage que nous ayons visité El Tajin après tant d'autres sites archéologiques. Il est plus difficile de s'émerveiller... Le site est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité. On ne peut escalader les monuments parce qu'ils sont très touchés par le temps qui a passé... Lorsque les gens entrent au Mexique par l'est du Texas et se dirigent vers Veracruz, c'est le premier site archéoloqieque qu'ils peuvent visiter.
Sur cette photo, on voit deux faces de la pyramide, qui a la particularité de compter 365 petites niches, à l'époque toutes peintes de rouge et de bleu, dans lesquelles ils pouvaient déposer des offrandes.

Ci-contre, c'est la façade principale de la pyramide. El Tajin a connu son apogée au 10ème siècle, sous le règne du roi 13-Lapin. Des fois, je me dis que juste pour connaître le nom des souverains, ça vaut le détour d'un peu de connaisssances. Les Totonaques se feront plus tard les alliés de Cortès dans sa conquête du Mexique. Les 365 niches sont réparties sur 6 étages, ce qui donne un petit air de pagode. La manière dont les édifices étaient construits est aussi très différente de ce qu'on a vu ailleurs. Je vous ferai parvenir un détail dans les prochaines heures.
Pour une des rares fois au Mexique, à l'entrée, on nous présente une maquette de la totalité du site.
Nous avons encore une fois visité presque en solitaires. Nous n'y avons rencontré que de rares groupes japonais. Et les vendeurs de tout acabit, qui ont fort mauvaise réputation à El Tajin, se sont montrés très discrets. Bref, une belle visite en toute tranquillité qui clôt ce que nous voulions absolument voir au Mexique.

Vous reconnaissez sûrement maintenant un jeu de pelote. Les archéoloques en ont dénombré 18 à El Tajin. Ce n'est pas que cette cité servait de camp d'entraînement pour les Jeux Olympiques, ni qu'elle avait vendu son âme au sport. Le jeu de pelote, rappelons-le, était un rituel sacré, qui opposait la vie et la mort, comme en témoignent quelques bas-reliefs conservés sur les murs d'un des jeux.. Il faut donc croire que ce grand nombre de terrains était le signe d'une cité profondément religieuse.


Il y a 3 ans, lors d'une première visite au Mexique, nous avions vu, dès notre arrivée à Puerto Vallarta, une démonstratioon des "voladores". Paradoxalement, c'est aussi une telle démonstration qui a clôs notre séjour à El Tajin. On pourra vous expliquer plus longuement à quoi riment ces cabrioles.


Bonne semaine.


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