jeudi 28 janvier 2010

9 jours à Paa Mul

Ce blog me surprend très souvent.


Hier soir, c'était de reconnaître Madeleine Plourde parmi les membres de Hablo sombrero. Je soupçonne la grande soeur Ursule d'y être pour quelque chose... De toute façon... vous êtes les bienvenues... Je souhaite que vous voyagiez et vous amusiez un petit peu avec nous.
Aujourd'hui, nous avons retrouvé Charlotte et Gaston (en escale de croisière) pour une partie de l'après-midi à Cozumel.

Depuis 9 jours, nous sommes à Paa Mul sur un terrain de camping qui a déjà été un haut de gamme pour motorisés de luxe. Aujourd'hui, c'est simplement devenu un terrain de camping mexicain (parmi les plus intéressants quand même), c'est-à-dire que l'entretien n'est pas toujours à la hauteur. Mais le site demeure exceptionnel.


Il y a la mer, la plage, le sable, une piscine, des iguanes, des palmiers, le ciel bleu, des poissons multicolores et aussi le vent. Presque jamais de pluie. Qu'avons-nous fait pendant toutes ces joournées? Finalement, on a paressé plus qu'autre chose. On a mis à jour Hablo sombrero, on a lu, joué au scrabble, fait des mots croisés, pris encore et encore du soleil.


On est allé à quelques reprises à Playa del Carmen, à l'île de Cozumel une fois, on a placoté et mangé avec nos amis Guy et Claire qui sont venus en vacances dans le coin avec leurs amis Yves et une autre Claire. On a aussi beaucoup échangé avec des voyageurs québécois qui font le même trajet que nous (même sens ou sens inverse) ou qui s'en vont pour encore plus d'un an un peu partout en Amérique centrale.

Finalement, je crois qu'on avait besoin de ce temps de repos.
Les 2 dernières images présentent des cabanas disponibles sur le terrain de camping de Paa Mul. Il y a aussi un hôtel confortable, quoique un peu cher. Ci-contre, c'est le terrain d'un campeur résident, comme il y en a presque une cinquantaine, terrains occupés pour la plupart par des Américains. Il n'y a pas grand espace... mais les gens se créent un petit espace de luxe.
Demain matin, on quitte. On contourne Cancun. On se dirige vers Ek'Balam puis Chichen Itza. Ensuite, Merida, Uxmal, d'autres sites archéologiques puis Campeche. Plus tard, nous voulons nous rendre à Veracruz et Puebla que nous pensons atteindre au milieu de février et d'où nous mettrons en forme notre projet de quelques jours à Mexico.
Les scteurs que nous visiterons sont sécuritaites. Les communications suivront les disponibilités d'Internet. Au plaisir de lire vos commentaires.

mardi 26 janvier 2010

Tulum! Talalalam!

Petite introduction intimiste!
Ces derniers jours, les surprises de la communication m'ont mis en contact virtuel avec plusieurs membres de ma famille: mes frères Roger et Olivier, Linda, Sophie, Alain, Lucie. On m'a dit, et je le crois, qu'ils étaient des fidèles de Hablo sombrero. Je les salue tout spécialement ce soir. (J'essaie de rejoindre Chantale mais je n'obtiens pas de réponse).
Avec Charlotte et Gaston, nous prendrons au moins une couple de bonnes bières mexicaines à votre santé, jeudi, vers 13 heures, sur une plage de Cozumel.
Je souhaite que ce topo soit un des plus réussis du blog mais je ne peux rien assurer.... Souhaitons que vous vous amusiez autant à le lire que moi à l'écrire.
Buenos dias Roger y Olivier, nietita Sophie tambien, felicidad y salud.

Bonsoir mesdames!
Bonsoir messieurs!
Bienvenue à vos nouvelles de fin de soirée sur Hablo sombrero. Ce soir, nous retrouverons nos as reporters Louiselle Bouchard et Régis Larouche, nos envoyés spéciaux à Tulum, au Mexique, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Cancun. Après leurs périlleux reportages au pays des Tarahumaras et au pays des indiens Tzotziles, Bouchard et Larouche noous livreront une réflexion désabusée sur la disparition des cultures mères d'Amérique.
Pour comprendre leur travail, rappelons quelques faits.
Monte Alban est une cité zapotèque dont l'apogée se situe entre 350 et 500 après JC. (Voir un topo précédent s'il y a lieu).
Palenque est une cité maya dont le rayonnement s'est particulièrement manifesté entre 600 et 700 ans apès JC. sous les règnes de Pacal et son fils Jaguar-Serpent. (Voir un topo précédent s'il y a lieu).

Tulum (voir la photo au haut du topo) est une forteresse beaucoup plus récente, élevée le long de la mer des Caraïbes. Un mur protège la cité sur trois côtés, les falaises sur la mer assurent une protection complète. Elle a été érigée principalement entre 1250 et 1500. Elle a assisté à la conquête du Mexique par les Espagnols, au milieu du XVIème siècle. Mais déjà, plusieurs colonnes s'effritent...
On ne retrouve pas à Tulum la rigueur et la symétrie des édifices de Monte Alban. On dirait que les constructions ont été semées au peu au hasard, sans plan d'ensemble. Jamais, y sommes-nous touchés par l'effet poétique de ces palais qui surgissent de la jungle, comme à Palenque. Non plus, nul singe hurleur ne trouble la quiétude du visiteur.

Et il n'y a pas de jeu de pelote.
C'est ici que nos as reporters vont entrer en scène. Sentez déjà la sagacité dans l'oeil de Bouchard. Après avoir contourné discrètement le site des ruines à maintes reprises, ils ont été capables de repérer (nous ne le dirons jamais assez: cette réussite est exceptionnelle) un très très vieux survivant de Monte Alban et son ami, lui aussi très très vieux survivant mais de Palenque. Ces deux archéologues (?), ces deux archétypes (?), (comment donc les nommer?) ont refusé toute photographie. Ils en sont à leur premier séjour à Tulum et nos as reporters ont pu surprendre leurs impressions qu'ils vous livrent dans quelques minutes.

Larouche est heureux; il vient de signer une entente avec ces trois jeunes universitaires mayas. Ces derniers vont authentifier et nous aider à traduire les propos de nos arché.... Bouchard, telle une Céline Galiqeau, se prépare à se camoufler pour ne pas effaroucher nos deux compères arché...
"Pis mon Zapo Po, tu trouves-ti ça spécial un peu à ton goût, icitte?
_Mets-en mon Maya Ya! Je sais pu quoi penser! Pascal de Jaguar-Serpent! (terrible juron maya à la grandeur du Yucatan). J'ai jamais vu ça, si mal travailler! Dans notre temps....
_Laisse-moi te dire que je suis d'accord! Temple des Inscriptions de Temple des Inscriptions! (terrible juron de Palenque). Magine mon Zapo Po! Ils sont même pas capables d'aligner drette 200 roches.
_Pis i connaissent pas le fil à plomb, c'est sûr, c'est sûr! mon Maya Ya. Ils peuvent pas faire des murs Castillo de Castillo! (autre terrible juron maya). Les jeunes, i savent pu rien faire. C'est à cause des cégeps, pis de la télé, pis des ordinateurs!
_ Pis j'en reviens pas mon Zapo.... ils ont mème pas de jeu de pelote. Ils savent même pu jouer...
_ On pourra jamais arriver aux Olympiques, mon Yaya! Même pas dans dans la NFL ou dans la NHL...
_Y a plus rien que des iguanes qui courent sur la place publique."

Ce sont les dernières paroles que nous avons captées. Zapo Po et Maya Ya sont partis, le dos voûté, la jambe lourde, fatigué de porter le poids de l'histoire et de leur culture. Quand ils sont passés près de nous, nous avons bien compris que nous ne les reverrions plus jamais... jamais... jamais... jamais... jamais...

Et ce soir, 26 janvier, un peu avant 11 heures, Hablo sombrero a rejoint Régis et Louiselle. Nous sommes tous les trois à Paa Mul, que nous quitterons vendredi matin pour Chichen Itza, Merida et Campeche dans les proichains jours.

dimanche 24 janvier 2010

Palenque


Cette image ne devait pas apparaître à cet endroit dans le texte mais je veux la montrer et je ne peux plus la déplacer. On y voit très bien l'ensemble jungle et ruines. Il est encore tôt le matin et au bas, on voit les vendeurs locaux en train de mettre en place leur matériel. C'est ma seule réserve: on se promène entre des étals, comme dans un étau. (Le jeu de mots est plus fort que le réel). Quelque chose de surréaliste toutefois dans ces images multicolores de calendriers aztèques, de roi Pacal, de serpents à plumes et ces sculptures de morceaux de ruines et ces cuirs...
Ici, c'est le vrai début de mon topo.
Un beau dimanche matin pour transmettre quelques mots et quelques images. Et pour saluer particulièrement Lorraine Côté-Beaumont, une fidèle lectrice de Hablo sombrero. À Paa Mul, il fait beau soleil mais il vente fort.




Ben oui! C'est Louiselle aux cascades d'Agua Azul. Ce matin-là, nous étions partis vers 7h.30 de San Cristobal pour descendre (c'est vraiment le cas de le dire) à Palenque, presque au niveau de la mer. À peine 175 kms mais en 4 ou 5 heures. par une route souvent défoncée, étroite, tortueuse à souhait et animée de "vibradores", de "reductores de velocidad", de "topes" à 300. 200 ou 100 mètres. Bref, Jacques Villeneuve lui-même aurait pris le clôs 55 fois. On a dîné à ces cascades où l'on peut se baigner mais il pleuvait... fait extrêmement rare dans notre voyage.


Avez-vous déjà entendu le bruit d'une colonie de singes-hurleurs?C'est ce qu'on entendait sur le camping près des ruines de Palenque. On en a même vu au loin, dans les grands arbres. Effet dramatique quand tu essuies la vaisselle ou que tu essaies de t'endormir. Puis on a pénétré sur le site.


Palenque, inscrite au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1987. Nous nous promenons au coeur de la jungle. On n'arrivera sans doute jamais à mettre à jour la totalité des ruines.


C'est le Temple des Inscriptions, qu'on ne peut cependant escalader... C'est un des édifices les plus importants du site; c'est là qu'on a retrouvé la tombe du roi Pacal, décédé à 100 ans. Pacal et son fils Jaguar-Serpent ont régné lors de l'apogée de la cité, entre 600 et 700 après JC.


Cette photo, elle aussi, tout comme celle du haut du texte, nous amène au coeur des ruines et de la jungle. L'édifice à gauche est le temple de la Croix, c'est le plus haut de la cité. Quand on grimpe au haut de ces monuments,, on découvre des fresques ou des bas-reliefs, parfois intacts, parfois colorés, comme celui que l'on retrouve sur la photo suivante.




Évidemment, il faut voir cette photo en horizontal mais elle est apparue ainsi sur Hablo sombrero, totalement contre ma volonté.



Enfin à Palenque, comme à Monte Alban, il y a des temples, des palais de gouverneurs, des places publiques,, des résidences. Et on a aussi le classique jeu de pelote, le jeu de balle, dont je ne comprends pas pourquoi il n'est pas inscrit aux Jeux Olympiques. Comment se fait-il que ces jeux se soient répandus, sous une forme à pau près identique, sur tout le terriotoire archéologique? À Rome, on disait "Du pain et des jeux" mais de quels jeux s'agissait-il?
Autre question que nous débattons entre nous, nous les Québécois, qui nous rencontrons sur les terrains de camping, Les Mayas ou les Zapotèques n'avaient pas la réputation d'être très grands; pourquoi les marches des pyramides sont-elles si hautes?

Nous avons des débuts d'explication. Je vous en reparlerai au retour.

San Cristobal et Palenque resteront des moments forts de otre séjour au Chiapas et au Mexique. Nous avons maintenant quitté les zones montagneuses pour les prochains jours.

samedi 23 janvier 2010

C'est moins énervant comme ça!

Photo redressée!
Ce soir, samedi chaud, Hablo sombrero s'endort et rêve à Palenque... À demain.
Posted by Picasa

vendredi 22 janvier 2010

Villages tzotziles

Bonjour communauté virtuelle.
Ça commence par un drôle de devoir, celui de redresser cette image. Le travail nous avait échappé. Il est aussi possible que vous pensiez que nous lévitions alors devant tant de dépaysement.
Ce matin-là, le 14 janvier, nous sommes partis de San Cristobal avec un guide-chauffeur et Guadalupe et Carlos, 2 touristes mexicains de la Basse-Californie. Une des excursions les plus fascinantes de notre voyage! Nous nous rendons à quelque 15 kms dans les montagnes, visiter 2 villages tzotziles. Tzotziles, c'est une ethnie indienne, c'est une langue, une culture.
Plus haut, nous sommes photographiés sous le portail vert et bleu de l'église de San Juan Chamula. C'est cette église que l'on voit ensuite en façade. Les Tzotziles ont leur propre organisation sociale, leurs propres lois, leur propre système judiciaire. À Chamula, les jeunes ne vont guère à l'école et ne parlent pas espagnol. Il est interdit de photographier les gens à l'improviste (sérieusement, sous risque d'emprisonnement pour soi ou pour le guide responsable), de même qu'autour et dans l'église lors des cérémonies religieuses.
Il faut demander (et obtenir) une permission municipale avant de visiter les églises. C'est d'ailleurs la visite à l'église qui est la plus fascinante. Pas de banc; plein d'aiguilles de pin par terre; des milliers de fleurs et des centaines de cierges allumés. Odeurs et spectacle hallucinants. Les gens sont à genoux et prient ou psalmodient leurs malheurs à haute voix, devant une bouteille de Coke, d'orangeade ou de tequila, en invoquant Saint Jean Baptiste, qu'ils vénèrent davantage que le Christ... Les rots générés par ces breuvages sont réputés faire sortir le méchant... Ils le croient...
À Zinecantan, le second village visité, après la visite de l'église, des femmes du village nous ont offert des tortillas roulées, aplaties et cuites devant nous; on mange avec les condiments de la maison.

Dans la boutique de tissus et de souvenirs de Zinecantan, la petite Anastasia, qui a 5 ans, s'initie déjà au travail de la vente et du marchandage.

Et il reste ces jolies dames, trois de Zinecantan dans leurs vêtements colorés et l'autre, plus austère de Chamula. À Chamula, les femmes portent presque toutes une lourde jupe de lainage (?) noir.

Il est possible de faire la même ballade que nous à cheval, dans un pays de rodéo, de montagnes-collines. Un pays austère, comme les jupes noires poilues des dames de Chamula.


Ces quelques phrases sont-elles suffisantes pour vous convaincre de venir rencontrer ces gens si vous passez par San Cristobal? San cristobal, au coeur du Chiapas, un gros, gros coup de coeur. Nous l'espérons...
Pour notre part, nous attendons la visite de Guy et Claire au début de la semaine prochaine et nous devrions rencontrer Gaston et Charlotte à Cozumel, jeudi prochain.
Et notre blog est en train de rattrapper notre voyage. Demain ou dimanche, nous vous parlerons de Palenque.

jeudi 21 janvier 2010

San Cristobal de las Casas

Ah! que je suis content de vous retrouver!
Je salue Réjean et Diane, des amis rencontrés à Acapulco et aussi nos amis de San Diego, rencontrés à Rincon de Guayabitos. Nous sommes installés pour la semaine à Paa Mul, un relativement beau terrain de camping, au bord de la mer turquoise des Caraïbes, avec un service Internet qui fonctionne au moins ce soir. Ça veut dire que le blog devrait bientôt rejoindre les voyageurs. Ça fait quelques jours déjà qu'on a quitté San Cristobal mais c'est avec tant de plaisir que je vous en parle!
San Cristobal de las Casas, si je traduis le nom de ce village, je trouve St-Christophe des Maisons. J'aime ça. Mais las Casas était le nom d'un moine qui a beaucoup aidé les Indiens. Ce n'est pas la capitale du Chiapas mais cette ville a beaucoup marqué l'histoire des révolutionnaires. Le restaurant où nous mangeons s'appelle le Paris-Mexico; nous y avons mangé entre autres de succulentes crêpes. Remarquez le décor; entre autres cette photo, au-dessus de ma tête, où un homme masqué tient un otage aux mains ligotées. C'était un des gouverneurs du Chiapas, m'a t'on dit. Il y a encore du dramatique dans cette petite salle

Voici cette petite ville où nous campions dans un rancho aux services minima. Mais San Cristobal reste pour nous le coup de coeur très fort des villes de montagne. J'aurais aimé parler avec des jeunes de ce que représente maintenant le commandant Marcos pour eux. Je n'ai pas pu. Un chauffeur de taxi ne veut plus rien savoir de tout ce passé. Marcos est encore vivant; presque personne ne sait où il se terre, ce qu'il fait; des politiciens français de gauche (si ça se trouve encore) seraient en contact avec lui. San Cristobal, petite ville mythique

Le croirez-vous? Cette photo est prise tout juste avant d'arriver à San Cristobal. Nous, dans notre motorisé, avions l'impression d'être en Boeing et de sortir des nuages. 8 000 pieds d'altitude. Chaud le jour, frais la nuit. Dans notre Rancho San Nicolas de camping, personne pour nous accueillir; il faut soi-même ouvrir les portes, on entre et on s'installe; plus tard, quelqu'un nous dira combien ça coûte. Les toilettes sont minimales, un bol avec des seaux d'eau qu'on verse au besoin. Et pour Internet, on se promène un peu partout sur le terrain à la poursuite du signal. Mais ç'est très convivial et sympathique.

On n'échappe jamais, au Mexique comme au Québec, à son passé religieux. Voici la belle cathédrale, vraiment vraiment jaune. Elle est toute décorée de motifs inspirés des cultures indiennes.Et plus bas, que dire de la façade absolument tourmentée de l'église du couvent San Domingo, qui est l'hôte maintenant du musée de l'histoire des Mayas.
Et il y a la ville et les maisons et le silence et l'histore...




L'avenir... c'est, il faut l'espérer, cette dernière image, prise sur le chemin qu'on parcoutait à pieds, chaque matin, pour rejoindre le village.
Attendrissant: ils sont trois sur la petite bicyclette: le grand frère et les 2 petits. La petite soeur a son propre vélo. (Louiselle prétend que c'est un garçon). Ils s'en vont à l'école. apprendre....


Il faisait 15 degrés ce matin-là et ils sont habillés en conséquence...



Nous poursuivrons demain le tour de San Cristobal.

dimanche 17 janvier 2010

Monte Alban

Eh ben oui! C'est encore moi!

J'espère que vous avez lu le blog précédent et que je n'épuise pas votre capacité à absorber mes propos de voyageurs en train de raconter ses petites anecdotes.


Récemment, je vous ai avoué que j'avais, pour des raisons poétiques, confondu les mouettes de Hermann et les bécasseaux. Ne me demandez pas, maintenant, de départager les Olmèques, les Toltéques, les Aztèques, les Mixtèques, les Zapotèques et les Mayas. Je le ferai peut-être à la fin des prochaines semaines... mais d'ici là...


Nous abordons une section de notre voyage où nous visiterons plusieurs sites archéologiques.


En haut, une vue des ruines de Monte Alban, ruines zapotèques situées à une dizaine de kilomètres d'Oaxaca. On voit bien le génie de ces constructeurs qui ont modifié le terrain, en le nivelant totalement, pour y construite leur cité. Derrière, les collines et une section de la ville d'Oaxaca.



Un peu plus haut, une vue de l'ensemble des ruines, pas très grandes, mais très impressionnantes, surtout lors qu'il n'y a pas beaucoup de visiteurs.


Ci-contre, c'est le jeu de pelote, superbement conservé.





Et enfin, une des pièces maîtresses de Monte Alban,, c'est une série de grandes fresques que l'on appelle les Danzantes. Ici, ce sont des répliques, les originales sont conservées dans le musée du site. Certains des trésors trouvés dans des tombes sont montrés au musée d'Oaxaca.

Les malheurs du scribe: pendant ces messages, j'ai reçu des appels de Catherine, de Marie-Anne et de Lucien Martel, de son lointain Sénégal. Merci d'appeler. Je n'avais pas d'écouteurs. J'étais dans un club internet fréquenté. Vous comprendrez mon silence. Merci ....


Et mes prochains blogs parleront de San Cristobal de las Casas et des villages totziles. Bonne journée.


Hola Oaxaca

Saluts mes bons lecteurs

Je suis actuellement à Palenque et le blog Hablo sombrero est en retard sur les voyageurs. Donc j'essaie de nous rattraper. Il pleut aujourd'hui. Parfait pour Internet.


La suite donc de notre dernier blog. Nous sommes tout près de Oaxaca quand nous nous trompons de route. Nous devrons rouler une heure de plus. Nous sommes exténués. En rentrant enfin dans la grosse ville, nous ratons un boulevard important. Tous nos repères sont faussés. Je dois contourner je ne sais combien de règlements de circulation et c'est par hasard total qu'on arrive au camping, lequel est en fort mauvais état. Tout pour la dépression et, en plus, de jeunes voisins qui fêtent jusque tard le soir.



Mais on s'en remettra et petit à petit, on découvre cette ville, Oaxaca, rafraîchissante et calme, avec ses rues piétonnières. Nous sommes ici au marché central dans la section des pains. Quelles odeurs, surtout après le stand des sauterelles grillées.



À Oaxaca, nous avons pu faire le point sur notre expédition. Chez le vulcanizador (je n'ai pas trouvé l'équivalent français dans mon dictionnaire), Motorisé s'est fait opérer en pleine rue d'un petit clou dans un pneu. Ça m'a coûté $6.50 et deux heures d'attente.



Et quelques commentaires en rafale.

Un bel étalage de tapis, comme en Orient ou au Maroc.
.






Le zocalo fleuri de poinsettias, entouré de cafés charmants, qui est encore dans l'atmosphère de Noël







Et voivi enfin notre ami Miguel, un vendeur ambulant d'un certain âge. Je lui ai acheté quelques signets pour marquer la lecture. Il porte le sombrero classique, comme à peu près tous les hommes au Mexique. C'est aussi pour cela que nous l'avons photographié. Le sombrero étincelant que le senor Gaston Ouellet avait ramené d'Acapulco, il y a quelques années, est vraiment le sombrero des mariachis.
Si Louiselle est d'accord, je me risque à un second message dans quelques minutes.





jeudi 14 janvier 2010

Pacifique terminé

Ben bonsoir petite patiente communauté!


Nous nous préparons ce soir, toujours de San Cristobal, dans un café Internet, à quitter le Pacifique. C'est encore un blog de rattrapage.

Voici notre dernier coucher de soleil sur le Pacifique. Nous étions partis de Puerto Escondido le matin et sommes alors à Zipolite, la seule plage qui accepte le nudisme, au Mexique. Je dirais que c'est une magnifique plage mixte ou des habillés croisent des moins habillés et des pas habillés du tout.


Sur la plage, il y a plus d'ho,mmes tout nus que de femmes. Pourquoi donc?


Et ce soir-là, nous avons soupé avec ces 2 jeunes Mexicains. Veronica étaiit absolument splendide. Carlos a l'air un peu zombie sur la photo. En réalité, il avait l'air moins comme ça Rencontre un peu bizarre, comme dans tous les voyages. Carlos nous aide à trouver une table libre. Les 2 s'approchent et commencent à parler. Pas beaucoup d'argent... plus ou moins étudiants... Nous leur avons payé une bière, ils ont partagé nos pizzas et nous les avons quittés quand la belle Veronica a sorti des bijoux qu'elle concevait et qu'elle souhaitait un peu nous vendre... Mais très belle soirée d'adieu au Pacifique..


Nous avions alors atteint l'extrémité sud de notre périple mexicain. Nous abordons maintenant la traversée de la Sierra Madre. Les paysages sont étourdissants. La route est étroite. Il ya de la circulation. On monte puis on descend, on monte puis on descend. Jamais d'accotement pour se protéger. De rares endroits pour prendre des photos. Nous parcourons à peine 25 kms à l'heure. Louiselle a peur parfois. La journée sera longue mais comme c'est beau



Si vous avez de bons yeux, vous distinguerez peut-être la route par laquelle nous sommes descendus au fond de la vallée avant de remonter de l'autre côté. C'est le très étroit ruban qui serpente de haut en bas, la mince tranchée de lumière. On a l'inpression d'un paysage vu d'un avion.


Et nous avons pu nous arrêter au kiosque de cette artisane dont la famille produit ces animaux en bois, peints aux couleurs et aux motifs surréalistes. La dame vient d'un village en montagne et c'est à Oaxaca que ces animaux, principalement, sont vendus.


Et c'est en effet à Oaxaca, que nous nous rendions à ce rythme..., quand, à 40 kms avant la ville, et après 6 heures de route...


La suite au prochain blog





mercredi 13 janvier 2010

Acapulco, la perle du Pacifique?... ouais... ouais...


Enfin, je retrouve ma petite communauté. Près de 10 jours se sont écoulés dans le silence; nous sommes à plus de 10,000 kms de St-Gédéon, installés pour quelques jours à San Cristobal de las Casas (comme j'aime le nom de cette ville) à plus de 7 000 pieds d'altiutde, et nous sommes toujours en forme. Il fait un peu frais la nuit.

Je fais un peu de blog de rattrapage. Les oiseaux vus sur le dernier blog ne sont pas des bécasseaux, je vous le concède. Ce sont des mouettes de Hermann. Allez donc faire des rimettes avec un pareil nom. "Comme ils sont beaux, ces bécasseaux", au risque de déplaire aux ornithologues.


Acapulco! John Kennedy et Jacqueline Onsassis y ont passé leur lune de miel; Élizabeth Taylor y a traîné ses bijoux, ses amants, ses amours et combien de Québécois y ont séjourné. Le site est toujours MAGNIFIQUE. Louiselle est sur la Quebrada, où les célèbres plongeurs de la ville font leur numéro.

Et elle est très fière de cette photo où l'on voit 4 plongeurs en action. L'exploit est ultra sportif, d'une tour de rochers de 40 mètres. Alexandre Despaties le reconnaîtrait sûrement, Mais nos amigos ne sont pas encore prêts pour les plongeons synchronisés.

Mis à part le site, si Acapulco a une âme, nous ne l'avons pas trouvée. Le zocale est embourbé, la circulation est infernale, nous n'y avons pas trouvé de beaux marchés. bref, même la zone hotelière semble figée, utile aux vacances de printemps.


Nous logions pourtant dans un beau terrain de camping, "dominé" par des Québécois. Mais voici le monstre, le filtre, l'autobus qu'on prenait tous les jours pour nous rendre en ville. Autobus psychédélique, tout peinturluré, bruyant, poussiéreux, crissant et crassant de partout, au son d'un joyeux mélange sonore de ranchero, mariachis, compagnie créole, qui arrivait à peine à enterrer le bruit de la circulation, le long de la route en construction. Nous n'arrivions pas au centro en belle belle forme.

Petit retour en arrière.

Notre repas du Jour de l'An, sur une terrasse qui surplombe la plage de Zihuatanejo. Les plus vieux de nos lecteurs se rappelleront peut-être d'une jolie chanson d'été, intitulée Zihuatanejo, interprétée par Chantale Renault, la conjointe de notre Bernard Landry National. La plage est toujours belle et le repas était fort acceptable.




Et notre petite mexicaine s'appelle Alinette, croyons-nous. Elle s'est présentée à notre table avec ses bébelles à vendre et son sourire désarmant. On a acheté quelques bricoles. Mais... l'utilisation des enfants vendeurs....

Le prochain blog, bientôt j'espère, nous fera quitter le Pacifique.