dimanche 24 janvier 2010

Palenque


Cette image ne devait pas apparaître à cet endroit dans le texte mais je veux la montrer et je ne peux plus la déplacer. On y voit très bien l'ensemble jungle et ruines. Il est encore tôt le matin et au bas, on voit les vendeurs locaux en train de mettre en place leur matériel. C'est ma seule réserve: on se promène entre des étals, comme dans un étau. (Le jeu de mots est plus fort que le réel). Quelque chose de surréaliste toutefois dans ces images multicolores de calendriers aztèques, de roi Pacal, de serpents à plumes et ces sculptures de morceaux de ruines et ces cuirs...
Ici, c'est le vrai début de mon topo.
Un beau dimanche matin pour transmettre quelques mots et quelques images. Et pour saluer particulièrement Lorraine Côté-Beaumont, une fidèle lectrice de Hablo sombrero. À Paa Mul, il fait beau soleil mais il vente fort.




Ben oui! C'est Louiselle aux cascades d'Agua Azul. Ce matin-là, nous étions partis vers 7h.30 de San Cristobal pour descendre (c'est vraiment le cas de le dire) à Palenque, presque au niveau de la mer. À peine 175 kms mais en 4 ou 5 heures. par une route souvent défoncée, étroite, tortueuse à souhait et animée de "vibradores", de "reductores de velocidad", de "topes" à 300. 200 ou 100 mètres. Bref, Jacques Villeneuve lui-même aurait pris le clôs 55 fois. On a dîné à ces cascades où l'on peut se baigner mais il pleuvait... fait extrêmement rare dans notre voyage.


Avez-vous déjà entendu le bruit d'une colonie de singes-hurleurs?C'est ce qu'on entendait sur le camping près des ruines de Palenque. On en a même vu au loin, dans les grands arbres. Effet dramatique quand tu essuies la vaisselle ou que tu essaies de t'endormir. Puis on a pénétré sur le site.


Palenque, inscrite au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1987. Nous nous promenons au coeur de la jungle. On n'arrivera sans doute jamais à mettre à jour la totalité des ruines.


C'est le Temple des Inscriptions, qu'on ne peut cependant escalader... C'est un des édifices les plus importants du site; c'est là qu'on a retrouvé la tombe du roi Pacal, décédé à 100 ans. Pacal et son fils Jaguar-Serpent ont régné lors de l'apogée de la cité, entre 600 et 700 après JC.


Cette photo, elle aussi, tout comme celle du haut du texte, nous amène au coeur des ruines et de la jungle. L'édifice à gauche est le temple de la Croix, c'est le plus haut de la cité. Quand on grimpe au haut de ces monuments,, on découvre des fresques ou des bas-reliefs, parfois intacts, parfois colorés, comme celui que l'on retrouve sur la photo suivante.




Évidemment, il faut voir cette photo en horizontal mais elle est apparue ainsi sur Hablo sombrero, totalement contre ma volonté.



Enfin à Palenque, comme à Monte Alban, il y a des temples, des palais de gouverneurs, des places publiques,, des résidences. Et on a aussi le classique jeu de pelote, le jeu de balle, dont je ne comprends pas pourquoi il n'est pas inscrit aux Jeux Olympiques. Comment se fait-il que ces jeux se soient répandus, sous une forme à pau près identique, sur tout le terriotoire archéologique? À Rome, on disait "Du pain et des jeux" mais de quels jeux s'agissait-il?
Autre question que nous débattons entre nous, nous les Québécois, qui nous rencontrons sur les terrains de camping, Les Mayas ou les Zapotèques n'avaient pas la réputation d'être très grands; pourquoi les marches des pyramides sont-elles si hautes?

Nous avons des débuts d'explication. Je vous en reparlerai au retour.

San Cristobal et Palenque resteront des moments forts de otre séjour au Chiapas et au Mexique. Nous avons maintenant quitté les zones montagneuses pour les prochains jours.

4 commentaires:

  1. Selon la connaissance que j'ai du peuple Maya, il avait tendance à pratiquer la modification génétique à l'envers. Comme leur religion les poussait à sacrifier leurs meilleurs éléments aux dieux, c'étaient les plus grands et les meilleurs athlètes qui allaient les rejoindre, laissant les plus petits sur la terre pour la reproduction. Les marches des temples sont hautes parce que seuls les plus grands hommes mayas avaient à les escalader pour se rendre sur les lieux du sacrifice. La race s'est ainsi éteinte car seuls les moins bons ont fini par se reproduire.

    Autre explication, les Mayas qui n'étaient pas complètement dépourvus d'intelligence, leurs temples le prouvent, faisaient des marches hautes pour empêcher leurs ennemis de les escalader. Quand ils voulaient monter eux-mêmes, ils apportaient tout simplement une contremarche en bois qu'ils déplaçaient à chaque marche. Il n'existe aucune preuve de cette explication....les marches en bois ayant été détruites avec le temps.

    Pour ceux qui ont déjà eu le courage d'escalader un de ces temples, Tchichen Itza par exemple, il est beaucoup plus difficile de descendre que de monter. Cela s'explique par le fait que les victimes montaient sur leur jambes mais descendaient en roulant à la suite de leur tête.

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  2. Allo vous deux,

    Encore une fois, merci de partager ces superbes photos. Quelle beau rêve devenu réalité pour vous. Et nous, de pouvoir les admirer de notre salon. Internet est vraiment merveilleux, pour partager avec vos contact, ces moments extraordinaire.

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  3. Bonjour grand-papa,c'est juste pour te dire que tu fais des fautes d'innatention:à pau près,terriotoire,de otre séjour ,à part ça, je trouve ça très intérésant. de Aurélie.xxxxxxxxxxxx

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  4. et dire que régis se fait corriger.mais c'est pas grave !!!!

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