mardi 17 novembre 2009

Pour qui j'écris? J'y arriverai peut-être...


Ça y est! Nous sommes partis samedi matin. Lunch chez Guy et Claire, au lac St-Charles. puis verre d'après-midi chez Charlotte et Gaston, à St-Émile. Puis souper avec Marie-Anne, Jocelyn, Aurélie et Kim.
Puis la route... du brouillard et de la pluie légère jusqu'à Montréal. Soleil timide mais température douce. Les douanes aux Mille Îles. Une belle promenade d'automne.
Mais... lundi midi... pépin... pépin... Sur le 81 Sud, sorie 307, de la fumée (Ah! non! Guy et Claire, pas encore un incendie!) s'échappe du moteur. Heureusement, la sortie donne dans la cour d'un garage. En une heure, notre home est remorqué, analysé. La transmission est sautée. Notre comptable Julie sera mise au courant des détails à ne pas dévoiler. Nous attendons dans un motel du petit village de Stephens City, en Virginie.
Ça fait partie du voyage au même titre que l'écriture de ce blog. Je me rappelle les fins de soirée de Casablanca, en 83-84-85, dans la calme de fin de jour, on a tant écrit. J'ai vraiment découvert, à ce moment, le plaisir du long monologue orienté (dans la mesure du possible) vers le récepteur. Le plaisir d'écrire, donc... À part la mésaventure de la mécanique automobile, voyage sans histoire... pour l'instant... si ce n'set cette fragilité avec laquelle j'ai vécu les dernières semaines.
Fragile, frêle, tendre, un peu froid, un peu inquiétant.
Fragilité de l'image. Vous avez sans doute remarqué que le texte (par ailleurs magnifique, qui l'a donc composé?) qui accompagne la photo de Chocolat ne convient pas à cette photo. Voici l'idée: photographier Chocolat qui se laisse caresser en ronronnant par Louiselle. Mais Choco est nerveux; il sait qu'on va le quitter; il a peur de l'aspirateur, la caméra EST un aspirateur. Choco se braque. Louiselle se brusque. La photo est ratée... une horreur artistique. Mais l'idée me semble encore bonne.
Mais bien d'autres fragilités. Celle de la mécanique démocratique: mon maire Drolet et le conseiller Gaudreault (de St-Gédéon, bien sûr) n'avaient rien soupçoné du soufflet électoral. Puis celle du tissu social: certains de mes amis ont perdu un emploi, certains de mes proches en cherchent un plus stable.
Fragilité du corps aussi. Mon joli ménisque interne gauche, fraîchement poli, me donne un peu de douleur et chaleur; Louiselle, même si elle est dans ses affaires, a bien du mal à "faire ses nuits". Fragilité du corps qui croît vite et beau puis d'une colonne qui s'écarte de la ligne droite (Allô Sophie!). Fragilité de la vie soumise ux aléas de la médication ou même des vaccins. Fragilité: le jardin de givre de Nelligan.
Nous sonmes en voyage mais nous ne pouvons nous abstraire de la vie de nos chers.
Coquin de Ronsrd:
"Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain,
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie".
Mais pour qui donc est-ce que j'écris tout cela?
Pour tous les membres de Hablo sombrero, petite communauté virtuelle qui me lira sans doute, et tous les autres qui liront sans qu'on sache qu'ils nous lisent. Puis pour mes plus près, pour tous ceux que j'aime et aussi... pour moi.

8 commentaires:

  1. Désolé pour ce qui vous arrive. Fasciné par ton texte dans lequel je ne peux faire autrement que te reconnaître tel que tu as toujours été. Bravo! Continue à nous écrire. Et Merde aux mécaniques qui nous lâchent toujours quand c'est pas le temps.

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  2. Bonjour Régis et Louiselle,

    Je suis avec vous, même avec les pépins, mais que voulez-vous ça fait parti du voyage, mais ne vous découragez pas,..

    Bernard

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  3. Bonjour à vous deux,

    Alors, douce pluie et bris mécanique pour commencer les vacances...fragilité...fragilité des choses et des personnes.



    Bon courage!!!!Je vous aime, Catherine

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  4. j'espère que tout va rentrer dans l'ordre...avez-vous besoin d'un mécanicien?... Souhaitons que tout rentre dans l'ordre sous peu, au moindre coût....Je vous aimeXX Julie

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  5. Allo les beaux-parents,

    Plus ça change plus c'est pareil. Bris mécanique, inquiétudes, choses dont nous n'avons pas le contrôles, mais qu'il nous faut nous adapter, pour continuer d'avancer, dans les meilleurs conditions possibles.

    Bonne continuation pour votre route, de toute la famille qui vous aime.

    Jocelyn

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  6. pour la mécanique je suis pas pire .

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  7. Bonne route, Régis, nous aimons beaucoup ton blog ... parce qu'il te ressemble tellement !

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  8. Bonjour vous deux,

    J'espère que votre motorisé pourra vous mener à Puerto Vallarta car nous y serons du 17 déc. au 1er janvier. Nous aimerions bien vous rencontrer.

    Denise

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